blue lab

Un tiers-lieu au service de l’accès à l’innovation pour tous afin de relier les publics autour du numérique et des nouvelles technologies.

 

 

 

 

 

1- Découvrir le blue lab

Nous pouvons accompagner le porteur de projet à vocation commerciale, comme le 'bricoleur' passionné d'objets connectés qui va concevoir un potager automatisé."

Le Blue Lab est un tiers-lieu labellisé Fabriques de Territoire et implanté à Saint‑Nazaire. Collaboratif et créatif, le lieu réunit différents porteurs de projets (étudiants, salariés, entrepreneurs, retraités) pour créer et innover autour de problématiques techniques, apporter des solutions locales et marier des publics qui ne se croisent pas habituellement.

Damien, son directeur précise : « c’est un lieu d’intelligence collective fondé sur des principes de partage et d’entraide pour transformer les idées en projets concrets. Nous accueillons des citoyens, des porteurs de projet, des demandeurs d’emploi ». Créer du lien, re-motiver des équipes par des initiatives originales et développer le partage de compétences figurent dans l’ADN du projet. Damien ajoute : « on peut voir des idées qu’on n’imaginait pas sur le papier devenir totalement compréhensibles pour un dirigeant une fois matérialisées par un prototype ». Concrètement, un fablab rassemble une communauté de personnes autour de machines à portée industrielle (imprimante 3D, découpe laser, etc.) afin d’échanger librement, regrouper leur matière grise et, si affinités, co-concevoir un prototype. Damien illustre : « tout récemment, grâce au Lab, quatre ébénistes qui ne se connaissaient pas ont monté un atelier de menuiserie dans la zone de Brais… On aime aussi mélanger les genres, les publics, pour entreprendre des choses qui n’auraient pas pu être faites ailleurs. On met en relation dans l’idée qu’il se crée quelque chose. » Le lieu a également vocation à soutenir un développement technologique responsable et durable. « Le Lab veut s’ouvrir à des associations tournées vers l’économie sociale et solidaire, faire du développement durable, être responsable dans sa consommation numérique », ajoute-t-il.

2- Le projet vous inspire ?

Au-delà du lieu et des machines, il s’agit d’un carrefour où des retraités découvrant l’impression 3D croisent des étudiants en électronique, des ingénieurs…"

Créer un projet demande de vérifier la compatibilité entre sa situation personnelle et le projet. Un bilan personnel permet d’identifier ses intentions et ses aptitudes et de s’assurer d’avoir les compétences nécessaires pour porter le projet.

3- Se faire accompagner

La Ville de Saint-Nazaire et la CARENE souhaitaient installer un campus numérique destiné à développer l'emploi et l'activité économique. Dans ce cadre
a été lancé un appel à projets auquel nous avons répondu."

Il existe en France de nombreuses structures susceptibles d’épauler les porteurs de projets quels que soient leurs stades de développement : de nombreux acteurs sont là pour vous soutenir dans votre projet, n’hésitez pas à les solliciter.

Le Blue Lab a bénéficié d’un accompagnement de la Carene de la ville de Saint-Nazaire et agglomération, pour la mise en place du lieu. 

4- Structurer son projet

On compte dans nos rangs cinq salariés, près
de 150 adhérents. Cette année, on a travaillé
avec 103 partenaires (associations, établissements
scolaires, entreprises…).

Il est possible de se faire accompagner par des structures de financement spécialisées dans les projets impliqués dans l’ESS.

Le projet a été soutenu financièrement par la région et ville de Saint-Nazaire et agglomération. Un soutien financier d’une durée de trois ans. Le modèle économique d’un projet se structure en différentes étapes. Damien précise : « notre modèle économique est mixte : on propose des prestations payantes, comme un bureau d’études, ce qui permet de compenser celles qui sont gratuites ». L’étude de marché permet d’identifier l’environnement du projet : « le Blue Lab répond à un besoin réel de développer des projets personnels ou collectifs, mais qui permet également à différents publics de mieux appréhender le numérique », explique Damien. L’étude financière prévoit le chiffre d’affaires et les dépenses d’un projet. Il développe : « sur les projet de tiers-lieux, il faut savoir que pendant trois ans, on peut bénéficier d’aides financières, mais il faut, pendant ce laps de temps, trouver son modèle économique ». Enfin, le business plan résume les étapes précédentes pour présenter le projet aux potentiels partenaires et investisseurs. Dans son cas, « le projet a été créé à partir d’un appel à projets de l’agglomération auquel [ils ont] répondu. » 

Nous sommes une association : ainsi, notre fablab est en accès libre pour nos adhérents."

Structurer un projet demande de choisir une enveloppe juridique adaptée à sa philosophie. Enfin, la constitution d’une équipe est une condition essentielle à la réussite du projet. « Les membres du Conseil d’Administration sont issus du monde associatif, de l’entreprise, de l’enseignement et la recherche ou encore des ‘makers’. Ils sont la plupart du temps impliqués dans de nombreuses autres associations et/ou basés dans des tiers-lieux du territoire », précise Damien.