« Être commerçant Comptoir de campagne, c’est avant tout avoir un projet de vie, avoir envie de s’implanter dans un écosystème rural, d’interagir avec toutes les parties prenantes du village. » Après avoir identifié vos forces et vos faiblesses, défini les contours de votre projet, la phase d’accompagnement est primordiale : être accompagné est LA condition de réussite. Il existe en France de nombreuses structures répondant à une variété de besoins. Toutes permettent d’être entouré par d’autres porteurs de projets et donc d’échanger, d’apprendre et d’être soutenu dans sa démarche.
« Nous avons été accompagnés par de multiples entités de l’environnement de l’économie sociale et solidaire. C’est un environnement bienveillant qui nous a permis d’incuber, d’améliorer, de progresser, de prendre confiance sur l’enjeu et les atouts de notre idée. » Au niveau national comme à l’échelle régionale, les structures d’accompagnement sont diverses. Il est préférable de se faire accompagner par des organismes complémentaires, pour encadrer le projet dès l’émergence de l’idée. Il est primordial de se faire accompagner par les collectivités locales et les communes pour trouver des locaux. D’autres collectivités comme la région peuvent venir en appui au projet. Il est possible de faire appel à des incubateurs comme Virginie avec la startup Factory Waoup à Lyon. L’incubateur Ronalpia l’a appuyée pour qu’elle s’ancre dans l’écosystème local. Ce type d’accompagnement peut également être mené par des associations, comme Ashoka ou Rhône Développement Initiative. Se rapprocher de réseaux comme France Active peut également être très enrichissant. Pour des besoins plus spécifiques, il est possible de se former via l’offre de formations gratuites et/ou potentiellement financées par le CPF et se rapprocher des organismes d’aides régionales.
« Nous avons eu la chance de réunir de nombreux partenaires financiers. Aujourd’hui, ce sont presque 400 investisseurs qui ont investi dans Comptoir de campagne et nous ont fait confiance. » Pour trouver les capitaux pour se lancer, il est possible d’aller chercher des subventions du côté des acteurs publics : communes, départements, régions ou État. La région a financé Comptoir de campagne, comme la BPI avec les subventions French Tech. Il est également possible de se tourner vers des acteurs privés comme les fondations ou les business Angels. C’est ainsi que des acteurs comme La Poste, INCO, AVIVA ou encore la Maif ont soutenu le projet. Comme l’a fait Virginie à plusieurs reprises, il peut également être intéressant de mener des campagnes de financement participatif. Enfin il est possible, comme Virginie avec le Crédit Agricole , d’aller voir les banques pour analyser leurs propositions. Ceux-ci ayant la possibilité de recevoir des prêts financiers, il s’agit d’en examiner les dispositifs de financements.