GESTIA SOLIDAIRE

Une agence immobilière d’un nouveau style, inclusive et solidaire, pour aller vers le droit au logement pour tous.

1- Découvrir GEsTIA SOLIDAIRE

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin."

Anne-Sophie et son frère ont co-fondé Gestia Solidairenouveau modèle d’agence immobilière de l’économie sociale et solidaire : une forme hybride, entre agence classique et bailleur social proposant aux propriétaires du conseil pour investir dans l’immobilier locatif solidaire ainsi que du conseil dans sa gestionAnne-Sophie raconte : « j’ai eu l’idée de cette initiative lorsque j’étais étudiante puis jeune active car en France, plusieurs millions de personnes sont solvables, ont des revenus, mais se retrouvent bloquées parce qu’elles n’ont pas le bon dossier, pas de garant physique, pas de CDI…”

Pour Anne-Sophie, il doit être possible d’investir dans l’immobilier de manière responsable et de développer une offre alternative. Elle s’informe, étudie et découvre « qu’il existe nombre de lois de défiscalisation mises en place par l’Etat pour inciter les propriétaires à louer de manière plus solidaire ». Elle crée Gestia Solidaire et propose d’aligner les intérêts des propriétaires avec les besoins des locataires, en développant une offre de logements dit intermédiaires. Des loyers un peu plus bas que les prix du marché mais assurant une rentabilité certaine au propriétaire, notamment en lui offrant des avantages et sécurités comme défiscalisation, aides aux travaux, garanties loyers impayés. Anne-Sophie précise : “Le but de la location solidaire reste d’avoir de la rentabilité et d’encaisser un loyer tous les mois mais cela permet également d’aider les plus fragiles à se loger en saisissant les opportunités offertes par l’Etat.”

de Français concernés par le mal logement
8 M
montant de garantie en cas d’impayés de loyer
plafond de salaire pour être aidé par Gestia Solidaire
1500

2- ENVIE DE VOUS LANCER DANS LA LOCATION SOLIDAIRE ?   

Aujourd’hui, nous sommes à un stade où nous souhaitons accélérer notre développement.”

Un bilan personnel permet de s’assurer d’avoir les connaissances et les compétences pour se lancer dans un projet. Anne-Sophie : “J’ai eu la chance de faire un parcours dans l’économie solidaire, de travailler dans ce domaine et d’acquérir une connaissance en droit immobilier.”

3- Se faire accompagner

Être accompagnés nous a permis d’ouvrir la possibilité à d’autres de faire ce qui avait été fait à Paris en premier lieu."

Il existe en France de nombreuses structures susceptibles d’épauler les porteurs de projets quels que soient leurs stades de développement. Elles sont faites pour vous … 

Anne Sophie a été accompagnée par différentes structures : 

Live for Good, un dispositif destiné à soutenir les porteurs de projets à impact de moins de 30 ans : “cet accompagnement m’a permis d’avoir de premières idées pour aller chercher des financements, trouver le nom de l’entreprise et être avec d’autres personnes qui avaient les mêmes ambitions.” L’incubateur Manufactory à Lyon qui accompagne des entrepreneurs aux profils variés dans la création d’entreprises. Le réseau Les Premières, réseau regroupant des incubateurs régionaux. La BPI : “j’ai été accompagnée par l’accélérateur French Tech Tremplin de BPI France durant deux ans.” La French Tech Tremplin “m’a permis d’avoir 62 000€ pour lancer Gestia Solidaire, faire la preuve de concept et embaucher la première personne.”

4- Structurer son projet

Nous sommes un entre-deux entre le bailleur social et les agences classiques.”

Trouver l’équilibre économique d’un projet se prépare en différentes étapes : 

Le business model décrit la manière dont le projet va s’organiser et être financé : « aujourd’hui, nous avons décidé de faire une levée de fonds avec des investisseurs privés et de la dette bancaire pour nous permettre de développer le modèle.” L’étude financière évalue les finances du projet, le montant des dépenses et des recettes : “Au départ, nous avons surtout fonctionné avec des subventions et des prêts d’honneur.” Le business plan résume les deux étapes précédentes et sert à convaincre banques et investisseurs.

Nous avons fait le choix d’une structure qui soit lucrative."

Structurer son projet demande de lui choisir une enveloppe légale adaptée. La structure juridique, qui définit les règles entourant l’exercice de l’activité, doit être adaptée à sa philosophie : “nous sommes une SAS avec un agrément ESUS car nous avons une gouvernance participative. Cela permet de mettre tout le monde au cœur de la stratégie.”  

Structurer son projet demande également de constituer une équipe efficace.  Anne-Sophie : “Toutes les parties prenantes participent à la gouvernance : les locataires, les propriétaires, les salariés et la direction.”