les cocottes urbaines

De nouveaux espaces utiles aux urbains : les jardins nourriciers installés en ville,

1- Découvrir les cocottes urbaines

Nous installons soit des ruchers, soit des vergers, soit des potagers, des comestibles, des mares. Nous installons plein de dispositifs qui allient à la fois le paysage et l’agriculture. »

Pour faire entrer la nature, la faune et la flore dans les villes,  réduire l’empreinte écologique de l’activité humaine, Céline a créé  les Cocottes Urbaines, un atelier d’études et de développement en éco-agriculture, permaculture et cultures bio-intensives. 

L’entreprise crée des jardins nourriciers, nouveaux espaces utiles en ville, en secteur péri-urbain et dans les zones d’activités. Céline précise : « nous agissons dans les villes mais également partout où l’artificialisation des sols s’est développée à outrance. Ce qui nous intéresse, c’est d’agir sur ces espaces-là. » L’ équipe, passionnée par les questions de résilience, rassemble permaculteurs, maraîchers en bio-intensif, architectes, paysagistes ou encore urbanistes : « notre force c’est que, même si nous venons de milieux très différents, nous partageons tous en commun le désir d’apprentissage infini de la permaculture. » commente céline. 

L’agence conçoit et installe des potagers,  forme les utilisateurs, les accompagne pendant un cycle de végétation sur des supports ou terrains très citadins : installations verticales, balcons, courettes ou aires de parkings en créant des microclimats propices à la production maraîchère. Pour le « design » du jardin, tout est pris en compte : « les vents dominants, le système de récupération d’eau, l’ensoleillement, les animaux (poules, abeilles)… »  Les Cocottes urbaines travaillent avec des particuliers et des entreprises et des bailleurs sociaux, qui « ont des parcs immobiliers dans lesquels la biodiversité est très limitée sur les espaces extérieurs  » . L’objectif est de  « créer des écosystèmes pour  rendre les sols vivants en créant des potagers « autonomes, productifs et résilients ».

2- Le projet vous inspire ?

Ce qui nous intéresse, c’est d’essaimer nos idées. Le partage en est facile et c’est enthousiasmant. »

Créer un projet demande de vérifier la compatibilité entre sa situation personnelle et le projet. Un bilan personnel permet d’identifier ses intentions et ses aptitudes et de s’assurer d’avoir les compétences nécessaires pour porter le projet.

Céline insiste sur la particularité  de son projet, émanation de l’agence d’urbanisme en exercice dont elle été cofondatrice : il existait une structure sur laquelle s’adosser. Elle poursuit : « Les Cocottes Urbaines ont été créées grâce à l’Atelier Lignes, une agence classique d’urbanisme et de paysagisme : nous  avions donc déjà notre fonctionnement, notre rentabilité. » 

3- Se faire accompagner

Nous sommes partis de notre seule expertise
puis on a adapté le projet en fonction
des apports de chacun."

Il existe en France de nombreuses structures susceptibles d’épauler les porteurs de projets quels que soient leurs stades de développement : de nombreux acteurs sont là pour vous soutenir dans votre projet, n’hésitez pas à les solliciter.

4- Structurer son projet

La question économique est réussir à gérer
une entreprise vertueuse
dans un monde capitalistique. »

Nous avons hésité entre SAS et statut assocatif."

Structurer un projet demande de choisir une enveloppe juridique adaptée à sa philosophie. Les Cocottes Urbaines est une S.A.S., “ça a fait l’objet de discussions car nous aurions par exemple pu nous constituer en association et cela nous aurait ouvert le droit à des subventions”, explique Céline. ,La constitution d’une équipe est une condition essentielle à la réussite du projet : « notre management est très partagé. Nous faisons des plannings où chacun se positionne sur les futurs marchés auxquels on va répondre. » conclut Céline