1- Découvrir le low-tech lab
La mise à disposition d’outils collaboratifs permet à chacun d’avancer dans la voie des low-techs tout en contribuant globalement au mouvement."
Le terme « low-tech » qualifie des pratiques, techniques, modes de vie et courants de pensée qui intègrent la technologie en suivant trois principes : l’utile, l’accessible et le durable. Le low-tech se caractérise par la mise en œuvre de technologies simples, peu onéreuses, accessibles à tous et facilement réparables en faisant appel à des moyens courants et localement disponibles tels la récupération, la réutilisation et le recyclage de matériaux et d’objets.
C’est dans le Finistère en 2013, à Concarneau, que s’est créé le premier Low-tech Lab. Depuis, plus de 50 technologies ont ainsi été repérées et sont diffusées par l’association Low Tech Lab en open-source via une plateforme collaborative.
Kevin, ingénieur grenoblois, a rejoint le Lab en 2020. « Nous travaillons à la diffusion et à l’amélioration de systèmes qui existent déjà », explique-t-il, ajoutant : « nous voulons que les gens prennent confiance en eux et dans leur capacité à construire par eux-mêmes ». Et de préciser : « La pensée low-tech permet de vivre mieux avec moins. Nous en sommes convaincus. Et si elle était plus largement connue, acceptée et adaptée, elle permettrait de lutter efficacement contre les maux tant environnementaux que sociaux et sociétaux du XXIème siècle. »
2- Le projet vous inspire ?
On développe de plus en plus notre action et notre impact sur le territoire, pour accompagner des entreprises, des associations, des écoles. »
Pour rejoindre le mouvement : le programme Communauté du Low-Tech Lab
Kevin anime et développe le programme Communauté du Low-Tech Lab, un réseau d’associations diffusant localement la philosophie et la démarche low-tech. Kevin précise : « il est essentiel de se connecter aux besoins locaux et aux ressources disponibles sur son territoire, la diffusion ne pouvait être uniquement basée sur de l’immatériel. » Les Low-tech Labs locaux ont émergé en 2019 avec la volonté de groupes locaux de se réunir pour faire connaître le low-tech.
L’objectif de la communauté est le suivant : produire, utiliser et partager des “communs”, allant du tutoriel de construction d’une low-tech à une méthodologie pour monter une association, en passant par un retour d’expérience sur un sujet administratif, afin de répondre à des interlocuteurs aux besoins très différents selon le contexte et l’étape de développement de leur structure. Aujourd’hui, près de 20 collectifs dans le monde participent à l’animation du réseau des Low-tech Lab locaux coordonné par l’association. Les Low-tech Lab locaux contribuent à faire vivre localement la philosophie low-tech par des actions de sensibilisation, des ateliers ou des formations. « Au-delà des systèmes techniques, c’est aussi et avant tout une démarche et une philosophie : celles de tendre vers la simplicité, une incitation à se ré-approprier des objets du quotidien, à les fabriquer soi-même, à partir de pièces détachées ou de composants simples », ajoute Kevin.
3- Se faire accompagner
L’association est hébergée chez Explore qui est une pépinière de projets autour des domaines de l'exploration et de la mer initialement. »
4- Structurer son projet
Le modèle économique est basé majoritairement sur les appels à projets et sur le mécénat »
Pourquoi une association ? J’imagine que ça représente une bonne vision de ce que défendent les low-techs. »