1- Découvrir nourrir l'avenir
Nous faisons de la formation en technique culinaire et en nutrition."
Joey, directeur
Chaque année en France, 7,3 milliards de repas sont servis en restauration collective, d’après le Syndicat national de la restauration collective (SNRC), un segment porteur de nombreux enjeux pour la résilience alimentaire, tout en étant soumis à de nombreuses contraintes.
En 2014 naissait le Collectif Les Pieds dans le Plat, mouvement associatif militant pour plus de social, de bio, de local et de fait maison dans les cantines. Les actions de l’association ont démarré par l’accompagnement de différents établissements scolaires à passer au 100% fait maison et bio-local, notamment en Dordogne. Différentes actions et démarches se sont ensuite structurées au sein du collectif et, en 2020, le collectif a créé la SCIC Nourrir l’Avenir pour dissocier l’activité de plaidoyer politique porté par l’association et l’activité d’accompagnement dans la transformation de la restauration collective porté par la SCIC.
Joey, son directeur, précise : » Nous travaillons surtout avec des organisations partenaires et notamment des agriculteurs bio. Nous accompagnons toute la chaîne pour pouvoir transformer une cantine, pour qu’elle se remette à cuisiner sur place et n’utilise pas de plats surgelés pré-préparés et transformés. »
La SCIC Nourrir l’Avenir accompagne donc la transition des cantines et des territoires vers un retour aux produits bruts, de saison, bio-locaux, et, comme le développe Joey : « la difficulté de notre projet, c’est qu’il y a de nombreux acteurs à mettre d’accord. Autour de la table sont présents les cuisiniers, les paysans, les élus, les parents d’élèves, les gestionnaires, les chefs d’établissements, etc. Il n’est parfois pas simple de se rassembler sur un projet commun. »
La structure commence par un diagnostic global du site pour étudier ensuite la faisabilité et les pratiques à mettre en place pour un retour au fait maison, les changements à opérer pour introduire des produits biologiques dans les menus tout en maîtrisant le coût matière, ce qui sous-entend des changements matériels et organisationnels. « Le scolaire reste notre priorité, car l’éducation et la santé des enfants nous semblent primordiales pour l’avenir, mais faire de la bonne cuisine, saine, durable et à bas coût, devrait inspirer toutes les formes de restauration », pointe Joey.
2- Le projet vous inspire ?
Créer un projet demande de vérifier la compatibilité entre sa situation personnelle et le projet. Un bilan personnel permet d’identifier ses intentions et ses aptitudes et de s’assurer d’avoir les compétences nécessaires pour porter le projet.
Réintroduire le fait maison, les gestes culinaires, mettre en œuvre des démarches éducatives auprès des enfants, recréer du lien avec les paysans locaux dont on valorise les produits, redonnent une place centrale au métier de cuisinier."
Joey, directeur
3- structurer son projet
Pour l’instant, c’est moi qui ai monté le projet, qui ai fait tous les business plan pour monter la SCIC mais j’ai été épaulé par des personnes compétentes et cela compte beaucoup."
Joey, directeur
Il existe en France de nombreuses structures susceptibles d’épauler les porteurs de projets quels que soient leurs stades de développement : de nombreux acteurs sont là pour vous soutenir dans votre projet, n’hésitez pas à les solliciter.
Notre SCIC porte une activité économique de formation et d’accompagnement des collectivités et donc nous vendons une prestation de service. Très concrètement, nous nous adressons à toutes les collectivités qui veulent s’engager vers une restauration collective faite maison, bio et locale.»
Joey, directeur
Il est possible de se faire accompagner par des structures de financement spécialisées dans les projets impliqués dans l’Economie Sociale et Solidaire.
Nous avons une association qui a créé une SCIC qui, elle, se focalise sur l’activité économique de formation et d’accompagnement des collectivités dans leur transition via la restauration collective. »
Joey, fondateur