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Après l’exil, l’accès à l’emploi par la formation et les rencontres 

1. Rencontre avec Flora, fondatrice de Weavers

On peut lire, sur le site de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés , dont on ne saurait remettre en question la connaissance du sujet et du terrain : « L’intégration des réfugiés dans les communautés au sein desquelles ils ont trouvé refuge après avoir fui les conflits et les persécutions, est le moyen le plus efficace de les aider à refaire leur vie et de leur permettre de contribuer au bien-être des pays qui les accueillent. » Ainsi, et pour ceux qui en douterait encore, la qualité de l’accueil et d’intégration des 690 000 réfugiés et demandeurs d’asile que compte la France, bénéficie  au bien-être de notre société. Et donc au vôtre. Et au mien. CQFD, études à l’appui.

Flora Vidal Marron a 29 ans. Elle est née à Lyon, y a grandi dans un univers multiculturel. Il y a cinq ans, elle transforme la profonde indignation que lui inspire l’accueil réservé aux personnes exilées en France, en proposition. Elle va, en créant l’association Weavers, élaborer une solution, concrète, efficace afin agir en faveur de l’inclusion des réfugié.e.s.  Depuis 2019, l’association, basée à Lyon, qui s’est depuis développée sur d’autres territoires, met en oeuvre des programmes spécifiques permettant aux personnes exilées de s’intégrer à la culture, la société française et son monde du travail. 

A la stigmatisation orchestrée par certains politiques autour de l’immigration, aux discours xénophobes, elle répond en faisant émerger une communauté inclusive et accueillante de 3000 membres et démontre que la rencontre entre personnes exilées et locales change le regard porté sur « l’étranger ».

Aux discours pointant cet « étranger » comme abusant « du système », Flora répond en développant des programmes gratuits et complets d’accompagnement vers l’emploi. Et peut aujourd’hui opposer un chiffre : Depuis 2019, les programmes de préformation proposés par l’association, ont permis d’accompagner 1 080 personnes vers l’emploi : 

La maitrise de la langue française est un facteur clé  dans l’insertion professionnelle des réfugiés ? Elle intègre l’apprentissage du français dans les parcours d’accompagnement.

Rares sont les d’entreprises à s’engager (EtudeIFRI-2023pour l’emploi des réfugiés? Flora propose d’accompagner et de former l’ensemble des parties prenantes qui ont un rôle à jouer (dirigeants d’entreprises, recruteurs, professionnels de l’accompagnement) dans leur intégration.  

En cinq ans, Weavers  a développé une approche, une méthode et des outils pour avoir un réel impact sur le système d’accueil et d’intégration. Aujourd’hui organisme certifié de formation, l’association concrétise et renforce ses partenariats avec les entreprises, notamment dans le secteur de l’hôtellerie-restauration et du bâtiment, et vient en soutien de secteurs en tension de l’économie. S’il en fallait une, Weavers en apporte la preuve : Aux secteurs délaissés ou mal pris en compte par les pouvoirs publiques, le secteur associatif est en capacité de fournir des réponses concrètes et adaptées.   

Quelques Chiffres (Source OMI HCR) :

35,3 MILLIONS  
de personnes réfugiées dans le monde dont 41% ont moins de 18 ans. 
108,4 MILLIONS 
de personnes déplacées par des conflits, persécutions ou catastrophes naturelles.
24 % SEULEMENT
des réfugié·e·s sont accueillis par des pays à revenu élevé.

De l'idée à la création

Pour passer de l’idée à sa concrétisation, Flora Vidal Marron a été accompagnée dans les différents stades du projet, en lancement,  puis en accélération, par l’incubateur MakeSense, puis, par une structure lyonnaise, l’Incubateur Manufactory

Interréssé.e.s. par le projet ? Rejoignez le !

SE PROJETER EN TOUTE FRANCHISE…

Pour  développer et amplifier l’impact de son programme sur les territoires,  Weavers développe aujourd’hui un réseau d’organismes franchisés, en proposant d’accompagner pas-à-pas, d’autres associations ou entreprises sociales, dans la reproduction de son modèle c’est-à-dire dans la mise en place d’un programme de formation. 

Un programme dont la méthode est structurée, assise dont l’i’impact, prouvé est mesuré, garantissant l’embauche des apprenants et potentielle source de revenus pour les différentes structures. Appel donc aux associations et organismes de formation à Marseille, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Valence, Chambéry et en Ile-de-France : 

Si vous souhaitez agir pour l’insertion professionnelle des personnes exilées, devenir membre du réseau Weavers, c’est par ici: WEAVERS